Comment une scène dans les vignes m’a révélé le pouvoir du positionnement de marque

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positionnement de marque

Moulis-en-Médoc, fin de journée.

L’air sentait le raisin mûr, le bois sec et les feuilles en sucre. J’étais seul. Enfin. Après une semaine entière passée à justifier des tableaux Excel à des investisseurs qui n’avaient visiblement pas goûté un verre de vin de leur vie,  à moins que ce ne soit à un mariage d’affaires à Chengdu.

Je marchais dans les vignes, juste pour m’ancrer à quelque chose de vrai. Je regardais ce paysage comme on regarde une peinture qu’on a attendue toute une vie. C’était magnifique. Vivant. Vibrant.

Et à cinq mètres de moi : les assistants chinois.
Smartphones à la main, en train de prendre des photos… pas du coucher de soleil.
Ils parlaient rendement à l’hectare, valorisation foncière, revenu par cépage. Le positionnement de marque n’était pas le même.
Et moi, j’étais là, les pieds dans la terre, à contempler un miracle silencieux.

Même scène. Deux lectures. Deux mondes.

À cet instant précis, tout s’est figé.
Pas à cause du vin. Pas à cause du soleil.
Parce que j’ai réalisé un truc fondamental pour toute personne qui vend quelque chose :

👉 Ce n’est pas ce que tu vois. C’est ce que l’autre voit qui détermine ce qu’il est prêt à payer.

Eux voyaient un terrain.
Moi, je voyais une mémoire collective, une identité, un héritage.

Le parallèle avec le marketing est violent (mais salutaire).

Tu peux mettre toute ton âme, ton temps, ta sueur dans un produit.
L’envelopper de sens, de passion, d’histoire.
Mais si ton client cible ne lit pas ce niveau-là, tu as juste un produit parmi d’autres.

Et lui, il se dira : « C’est sympa, mais un peu cher pour ce que c’est. »

Tu penses vendre une œuvre.
Lui, il voit une fiche technique.
Tu veux transmettre une émotion.
Il attend un argument chiffré.

Et c’est là que la question du positionnement explose tout.

Le positionnement de marque : pas ce que tu es, mais ce qu’on perçoit

Le marketing, ce n’est pas une science exacte.
C’est une science perceptive.
Et la perception, ça se travaille. Ça se structure. Ça s’ancre.

🎯 Le positionnement, c’est l’art de te mettre dans la tête de ton client avant même qu’il ne te rencontre.

Tu veux être la référence premium ? Il faut que ta communication, ton storytelling, ton branding donnent cette sensation dès les 3 premières secondes.

Tu veux toucher une niche sensible à l’écologie, à l’authenticité ?
Alors ne leur balance pas un benchmark en Arial 10 avec des courbes Excel.
Raconte-leur une histoire qu’ils ont envie d’habiter.

Trois leviers pour magnifier ta valeur perçue

  1. Utilise le contraste émotionnel
    → Montre ce que les autres ne voient pas. Oppose chiffres froids et émotion chaude. Comme ce jour-là, entre ciel et sol.

  2. Active les bons niveaux logiques
    → Ne parle pas seulement du « quoi » (ton produit), parle du « pourquoi » (sa mission), du « pour qui » (valeurs partagées), du « comment » (ta différence).

  3. Fais de l’intelligence artificielle ton alliée stratégique
    → Pour affiner ta stratégie, tu peux t’appuyer sur une méthode précise décrite dans cet article sur la stratégie IA de positionnement, qui montre comment partir de soi pour créer une marque forte.

Moralité : ta marque n’est pas ce que tu dis. C’est ce que l’autre ressent.

Tu ne vends pas du vin.
Tu vends une mémoire.
Tu ne vends pas une formation.
Tu vends un nouveau regard.
Tu ne vends pas du coaching.
Tu vends un avant-après.

Alors, sois celui ou celle qui donne à voir l’invisible.
C’est ça, le vrai luxe. Le vrai pouvoir.
Le seul positionnement qui tienne.

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