Intelligence artificielle & collectivités : à Marolles-les-Braults, on a cliqué avant de tout comprendre
« Si vous attendez de tout comprendre pour vous lancer, vous ne ferez jamais rien de grand. » Tony Robbins
Une salle. Des élus. Des agents. Une envie de comprendre.
Marolles-les-Braults, jeudi 19 juin 2025. Il fait bon dehors, mais c’est dedans que ça bouillonne. Dans une salle communale où l’on parle budget, voirie, dotations d’État… on a soudainement prononcé un mot qui suscite à la fois fascination et crainte : intelligence artificielle.
Un sujet qu’on lit dans Le Monde, qu’on soupçonne derrière ChatGPT ou les voitures autonomes, mais qui, jusqu’ici, n’avait pas vraiment franchi la porte des mairies rurales. Et pourtant.
De la théorie à la souris : faire tomber les murs
On a commencé soft. Pas de jargon, pas d’acronymes qui donnent mal à la tête. Juste une idée simple : et si l’IA n’était pas un monstre froid, mais un outil au service des humains ?
On a déroulé les bases. Les vrais enjeux, les faux débats. Ce qu’elle peut, ce qu’elle ne peut pas. Et surtout : comment lui parler. Car comme toute relation, celle avec l’IA dépend de la qualité de la communication. Et spoiler : non, il ne suffit pas de taper une question.
La révélation : « Mais… c’est ça, l’IA ? »
Puis on a cliqué. Expérimenté. Généré. Corrigé. Affiné.
On a rédigé un courrier type pour une demande de subvention. Reformulé une note de service pour la rendre lisible. On a même osé rédiger un discours de maire pour les vœux de janvier. Avec style. Et sans fautes.
Et là, soudain, les regards ont changé. L’IA, ce n’était plus une abstraction, c’était un collègue invisible, disponible, compétent.
Oser sans tout savoir : une nouvelle posture
Ce qui a le plus marqué, ce n’est pas la techno. C’est le changement d’état interne chez les participants. D’un état de méfiance à un état de curiosité. D’un mode réactif à un mode proactif. Comme dirait Robert Dilts dans Sleight of Mouth, il ne s’agit pas de tout comprendre, mais de changer le cadre de référence : passer de “je ne maîtrise pas” à “j’apprends en testant”.
Et c’est là que la magie opère.
Des ateliers IA vraiment adaptés aux territoires
Cette expérience n’était pas un coup isolé. À Mamers, une autre commune a déjà franchi le cap avec un atelier IA en collectivité sur-mesure. À La Flèche, ce sont des dirigeants qui se sont saisis du sujet à bras-le-corps. Chaque fois, le même constat : ce n’est pas la technologie qui fait peur, c’est l’inconnu.
Heureusement, les choses bougent. Et les acteurs publics s’organisent.
Et maintenant ? À vous de jouer.
La vraie question n’est pas “qu’est-ce que l’IA va changer ?”
C’est plutôt : “qui va oser faire le premier pas, et quand ?”
Si vous êtes élu·e, DGS ou cadre public et que vous cherchez une formation IA pour les collectivités, adaptée à votre réalité et votre terrain, c’est ici que ça commence : davidtabacznyj.com
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Marolles a ouvert la voie
Et ce n’est que le début. Merci à Jonathan Cholet pour sa présence active. Merci aux élus et agents de Marolles-les-Braults pour leur écoute, leur audace, leur ouverture.
Parce que les territoires n’ont pas besoin de théorie. Ils ont besoin d’élan.
