Et toi, tu blanchis comment ton succès ? Une histoire de storytelling stratégique
« Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites. » Simon Sinek
Je me souviens parfaitement de cette scène. Une réunion interminable, des projets d’envergure, des millions sur la table, et un détail qui m’a hanté.
Tout était là : les holdings, les acquisitions, les transferts croisés. Propre. Carré. Légal.
Et pourtant… un sentiment diffus d’inachevé.
À un moment, je me penche vers mon boss chinois. Hors micro. Hors cadre.
— Tu n’as vraiment aucune trace de ces fonds ?
Il me répond, sans ciller :
— On a bossé. On a réussi. Mais à l’époque, personne ne nous a dit de garder des preuves.
Et là, j’ai compris.
On parlait d’un capital sans racine. D’une réussite sans récit.
Un capital sans passé. Une marque sans narration.
Le mal du siècle : réussir sans se raconter
Dans l’univers digital, c’est devenu banal :
Des marques sortent de nulle part, explosent sur LinkedIn ou Insta… et disparaissent presque aussitôt.
Pourquoi ?
Parce qu’au-delà du chiffre d’affaires, il n’y a rien à raconter.
Aucune histoire. Aucun ancrage. Aucun positionnement de niche clair.
Et sans récit, tu peux empiler les ventes, les pitchs, les leads…
Tu restes fragile. Incompréhensible. Interchangeable.
👉 Le vrai problème, c’est qu’on confond preuve et persuasion.
Ce n’est pas la logique qui embarque. C’est le sens, l’émotion, l’identité.
Pourquoi ton branding personnel a besoin d’un passé
Tu as sûrement déjà entendu ça :
« Il faut construire sa marque personnelle. »
Oui. Mais comment tu construis quelque chose si tu ne peux pas raconter d’où ça part ?
Un branding personnel, ce n’est pas juste un logo sur ton CV ou une punchline LinkedIn.
C’est un récit structuré, avec un début, des tensions, des décisions, des valeurs.
Un vrai storytelling stratégique, pas un enrobage marketing.
Si tu veux que les gens te suivent,
il faut qu’ils comprennent ton chemin. Et ce qui t’a amené à en tracer un.
“Une marque sans histoire est une coquille vide.”
Le storytelling stratégique : ta carte d’identité entrepreneuriale
Le storytelling stratégique, ce n’est pas « raconter une belle histoire ».
C’est une architecture narrative.
Une structure qui rend ton parcours lisible.
Un outil qui convertit ton vécu en capital de marque.
Un bon storytelling stratégique te permet de :
Définir une identité de marque claire
Positionner ton offre comme la réponse évidente à un problème identifié
Séduire des clients, des investisseurs, des partenaires
Créer de la confiance, même à distance
Te démarquer sans forcer
Et surtout : ancrer ta marque dans le temps.
Parce que la réussite, ce n’est pas juste exploser. C’est durer.
Une histoire, c’est plus qu’un atout. C’est une preuve sociale.
Prenons un exemple.
Tu veux lever des fonds, séduire un investisseur. Tu présentes ton pitch.
Tout y est : le marché, le produit, le modèle. Mais quelque chose ne passe pas.
Tu sais ce qui manque ?
Ton chemin. Ton pourquoi. Ton avant/après.
C’est exactement ce que j’ai analysé dans cet article sur le pouvoir du positionnement de marque.
Et quand on travaille sur ce fil rouge, tout devient plus fluide.
Tu ne présentes plus une offre. Tu proposes une trajectoire.
Tu ne racontes pas ton passé ? D’autres le feront pour toi.
Et souvent… mal.
En business, laisser le vide narratif, c’est offrir aux autres le pouvoir d’interpréter.
Mais si tu structures ton histoire,
tu choisis ce qu’ils retiennent. Tu influences comment ils t’intègrent dans leur carte mentale.
C’est aussi ce que je développe dans cet article sur l’IA et le branding : avant toute techno, ta narration est ton socle.
Et maintenant ?
Tu veux structurer ton récit, mais tu ne sais pas par où commencer ?
Ne t’inquiète pas. Chaque histoire mérite d’être cadrée avec finesse.
👉 Écris-moi directement sur LinkedIn.
On prendra le temps de poser les bonnes questions. Celles qui révèlent, structurent, transcendent.
Parce que ton récit entrepreneurial, ce n’est pas juste ce que tu as vécu.
C’est ce que tu inspires. Ce que tu défends. Ce que tu permets aux autres de devenir.
Le mot de la fin ? C’est un début.
Tu n’as pas besoin d’inventer un passé.
Tu dois juste organiser ce qui est déjà là.
Tu veux voir comment ce type de démarche s’intègre dans une stratégie plus globale ? Tu trouveras des exemples concrets et d’autres inspirations directement sur le site principal de mes accompagnements.
Et si tu veux aller plus loin dans la réflexion, je t’invite à parcourir les derniers articles publiés sur le blog, où je décortique d’autres cas de positionnement, de branding personnel et de narration stratégique.
Et si on écrivait ce récit ensemble ?
